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3 chiffres clés du Service des soins de santé en 2015

48,8 % de médicaments "bon marché", une économie de 115 millions d'EUR consécutive aux diminutions de prix des médicaments et déjà 80 % de consultations attestées en tiers payant chez le médecin généraliste pour des bénéficiaires de l’intervention majorée : 3 chiffres clés de notre Service des soins de santé en 2015.

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48,8 % de médicaments "bon marché", une économie de 115 millions d'EUR consécutive aux diminutions de prix des médicaments et déjà 80 % de consultations attestées en tiers payant chez le médecin généraliste pour des bénéficiaires de l’intervention majorée : 3 chiffres clés de notre Service des soins de santé en 2015.
 

48,8 % de médicaments "bon marché"

Au cours de la période 2005-2014, le pourcentage de médicaments "bon marché" a augmenté de 26,3 % à 55,2 %. En 2015, il s’élevait à 48,8 %.

Le 1er janvier 2015, la définition de "prescription bon marché" a été modifiée. De ce fait, seules les prescriptions suivantes sont prises en compte :

Cela explique le pourcentage plus faible pour 2015.

Diminution des prix des médicaments : économie de 115 millions d'EUR

En 2015, 232 principes actifs de médicaments étaient concernés par les mesures d'économie, représentant ensemble une économie estimée d'environ 115 millions d'EUR. Il s'agit des mesures suivantes :

  • le système du remboursement de référence :
    • 22,4 millions d'EUR grâce à des nouveaux clusters de référence
    • 7 millions d'EUR grâce à la poursuite de l'approfondissement 2 et 4 ans après l'ouverture du cluster
    • 27,3 millions d'EUR grâce à un approfondissement supplémentaire après 6 ans (instauré le 1er mars 2015)
  • la mesure "vieux médicaments" (diminution de prix après 12 et 15 ans de remboursement) : 24 millions d'EUR
  • la mesure "médicaments biologiques" (diminution de prix après 18 ans de remboursement ou l'application accélérée en cas d'admission d'un "biosimilar") : 25,3 millions d'EUR
  • la mesure "prix plafond" (montant seuil par unité) pour 3 classes de médicaments (médicaments anti-Alzheimer, antidépresseurs et sartans) : 9 millions d'EUR.

Régime du tiers payant obligatoire chez le médecin généraliste respecté pour 80 % des consultations

Depuis le 1er octobre, les médecins généralistes sont obligés d'appliquer le régime du tiers-payant pour les prestations qu'ils dispensent aux bénéficiaires de l'intervention majorée. L'obligation n'a pas cours pour les visites à domicile et les prestations lors des visites à domicile.

En décembre 2015, les consultations chez le médecin généraliste pour les bénéficiaires de l'intervention majorée étaient déjà attestées pour 80 % via le régime du tiers payant.

Conformément à l'accord national, une phase de transition est prévue, la facturation électronique via MyCarenet n'étant pas encore totalement développée.